Par un beau samedi chaud et humide, nous cherchions une petite randonnée facile en bordure d’un point d’eau afin de permettre aux chiens de se rafraîchir. C’est alors que Sylvain s’est rappelé une suggestion d’endroit que nous avions eu : le Parc régional des Grandes-Coulées à Plessisville. La même semaine, il avait aussi découvert où était située la maison d’Aurore Gagnon (surnommée Aurore l’enfant martyre) et sa pierre tombale. Étant non loin de ce parc, il souhaitait en profiter pour faire un détour dans la ville de Fortierville (anciennement Sainte-Philomène-de-Fortierville).
Nous avons donc pris la route en direction de la région du Centre-du-Québec. C’est au restaurant La Belle Québécoise à Daveluyville que nous avons fait un arrêt pour le dîner. Nous avons pris un repas pour emporter afin de manger dans l’herbe en compagnie des chiens.
Parc régional des Grandes-Coulées
Quelques minutes plus tard, nous nous stationnions à l’endroit prévu à cet effet dans le secteur de la forêt ancienne. Le Parc régional des Grandes-Coulées est divisé en deux secteurs et seul celui de la forêt ancienne accepte les chiens.
En raison de la COVID-19, plusieurs mesures ont été mises en place dont un sens unique dans les sentiers. Nous avons rapidement remarqué que peu de gens respectaient le sens unique. Trois ponts (pont du Sud, pont du Centre et pont du Nord) nous permettent de passer d’un côté à l’autre de la rivière Noire.
Afin de suivre le sens demandé, nous avons débuté par le sentier des Pins. À plusieurs endroits, des Fosses pour la pêche sont visibles. La plupart étant inoccupées, nous en avons profité pour permettre aux chiens de s’abreuver et de se tremper les pattes dans la rivière.
Nous avons décidé de faire le grand tour afin de nous rendre jusqu’au Pont du Nord. C’est donc le sentier des Pins, celui des Peupliers, le sentier des Noyers et de la Tortue que nous avons parcouru. Le parcours est facile et assez bien aménagé. C’est agréable d’avoir la rivière à proximité. Malheureusement, c’est à cet endroit que nous avons rencontré le plus de mouches à chevreuil cette année. Nous avons dû mettre et remettre fréquemment du chasse-moustique. Malgré tout, elles avaient un malin plaisir à nous tourner autour. Les chiens en avaient plusieurs autour des oreilles et du museau. Il ne fallait pas ralentir la cadence. J’avoue que ce désagrément a gâché quelque peu le plaisir que nous avions à découvrir cet endroit.
Fortierville
L’après-midi tirait déjà à sa fin quand nous avons repris la route en direction de Fortierville. La maison où a habité Aurore Gagnon est encore habitée. Le propriétaire est habitué que les gens passent prendre sa demeure en photo toutefois, il demande aux gens d’être respectueux. Nous nous sommes stationnés à la Cantine la Philomène 265 qui donne juste en face de la maison. On peut y voir la fenêtre du grenier où les tragiques événements ont eu lieu.
Non loin de là, l’église de Fortierville fait aussi partie de cette histoire. C’est dans la sacristie de l’église que son autopsie a été réalisée. Aujourd’hui, une petite halte avec des tables à pique-nique est aménagée devant le stationnement de l’église. Le cimetière adjacent abrite la pierre tombale d’Aurore Gagnon. Il est facile de la repérer, car des peluches sont présentes en grande quantité. Un banc a été aménagé face à cet endroit pour les gens qui souhaitent s’y recueillir. 100 ans plus tard, la triste histoire d’Aurore est encore bien connue au Québec.
Voilà que la journée tirait à sa fin. Nous avons repris la route en direction de la maison pendant que les chiens ronflaient sur la banquette arrière.
Liens internet des lieux visités:
Restaurant La Belle Québécoise : https://www.tourismecentreduquebec.com/fr/restaurants/restaurant-la-belle-quebecoise.aspx
Parc régional des Grandes-Coulées : https://www.parcdesgrandescoulees.com/
Histoire d’Aurore l’enfant martyre – Fortierville : http://www.fortierville.com/show.php?id=3244/histoire_d_aurore_l_enfant_martyre
Vous pouvez cliquer sur les photos afin de les agrandir.
*** Cet article n’est pas commandité.***
Passionnée d’animaux depuis toujours, j’ai même choisi d’en faire ma profession. Diplômée en techniques de santé animale en 2007 pour ensuite obtenir le titre de médecin vétérinaire en 2013, je suis présentement enseignante en Techniques de santé animale. J’ai aussi travaillé en cliniques privées et dans un refuge animalier. Ayant toujours mille et un projets en tête, je suis fière de maintenant pouvoir vous partager ma passion pour la santé animale et pour le monde animal en général.
Merci et bonne lecture!
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